analogies : la lutte

Par exemple :

"Substantif masculin. Mythologies scandinave et germanique. Séjour éternel d'Odin (Wotan) où les guerriers tués au combat ou dans une action héroïque continuent de jour à mener des combats sans mort ni blessure et de nuit à s'adonner à des festins et à des beuveries d'hydromel servis par les Walkyries dans les crânes de leurs ennemis."

(Définition du CNTRL)

 

Sur Tresco, dans les îles Scilly / Sorlingues, un petit musée baptisé Valhalla abrite des figures de proue prises sur des navires échoués sur l'île.

 

 

Au livre XXIII de l'Iliade, lors des funérailles de son ami Patrocle, Achille fait donner des jeux en son honneur.

Dans l'épreuve de la lutte douloureuse, Ajax et Ulysse "se saisirent de leurs mains vigoureuses, tels que deux poutres qu’un habile charpentier unit au sommet d’une maison pour résister à la violence du vent."

 

On rapporte que pour les Etrusques aussi les jeux funéraires avaient une fonction rituelle. Ils aidaient le passage du défunt.

 

Le Comité International Olympique souhaitait supprimer la lutte du programme des disciplines olympiques. Ce sport a tout pour déplaire : il est là depuis l'origine des Jeux antiques; il est sacré; il ne rapporte rien.

 

La Providence veillait : l'Iran, les Etats-Unis et la Russie ont mis de côté leurs chamailleries géopolitiques au profit des affaires sérieuses. Avec bien d'autres pays, ils ont fait rapporter cette décision des imposteurs du CIO.

 

Les taureaux Camargue noirs sont une race assez légère, au contraire des taureaux espagnols sélectionnés pour la corrida.

 

Ils sont élevés de façon à moitié sauvage.

 

Leurs cornes dressées sont souvent en lyre.

 

Techniquement, les mâles sont des boeufs pour l'arène, mais le terme est moins romanesque en français en dehors de la bouvine.

Leur état d'eunuques est compatible avec la bravoure dans l'arène.

 

Ils sèment la panique quand ils foncent dans le public, font très mal et des dégâts, et s'échappent.

 

Ils s'assortissent avec les petits chevaux blancs Camargue (qu'il ne faut en aucun cas diminuer davantage en poneys.)

 

Béatrice dans Une femme enrayée est perpétuellement sous l'oeil noir de sa propre chimère.

 

 

Naguère, avant la télévision et l'électronique de toute nature, les téléphones portables, etc., il y avait un monde largement immédiat aux circulations plus lentes.

 

La seconde nature en porte la trace mais pas la nostalgie.

 

L'illustration vient d'un détail de Rodolphe Julian pour Ompdrailles, le tombeau des lutteurs (1879) de Léon Cladel. Personne ne résiste à Albe Ompdrailles, mais il tombe dans les griffes de la Scorpione, une femme fatale.

 

Le monde d'Ompdrailles est celui d'avant le football à tous les étages et de la caravane du Tour de France.